Le Livret A, produit d’épargne préféré des Français depuis des décennies, a longtemps bénéficié d’une image de placement sûr, liquide et sans fiscalité. C’est un refuge perçu comme stable dans un environnement économique incertain. Cependant, avec un taux d’intérêt abaissé à 2,4 % en 2025, une question centrale émerge pour les épargnants soucieux de rentabiliser leur capital : faut-il repenser sa stratégie d’épargne ? Et plus encore, l’investissement immobilier, notamment via la location meublée non professionnelle (LMNP), n’apparaît-il pas aujourd’hui comme une alternative plus efficiente ?
À l’heure où le rendement réel du Livret A s’érode face à une inflation persistante, il est essentiel de se pencher sur le repositionnement nécessaire de son capital, en comparant les avantages du placement bancaire traditionnel avec ceux offerts par l’immobilier locatif. La baisse du taux du Livret A agit comme un déclencheur : elle pousse de nombreux épargnants à remettre en cause leur stratégie patrimoniale, jusqu’ici centrée sur des produits liquides mais peu rentables.
Un rendement qui s’essouffle face à l’inflation
En 2025, le taux du Livret A a été fixé à 2,4 % net d’impôt, en conformité avec la formule réglementaire qui prend en compte l’inflation moyenne semestrielle et les taux interbancaires. Ce taux peut sembler acceptable en valeur absolue, mais il s’avère en réalité négatif en termes réels, si l’on considère une inflation toujours située autour de 3 à 4 %. En d’autres termes, les épargnants perdent du pouvoir d’achat en laissant leur argent dormir sur leur Livret A.
La sécurité et la liquidité du Livret A demeurent ses principaux attraits. Toutefois, dans un contexte où les prix augmentent plus rapidement que les intérêts servis, le capital placé ne travaille plus. L’argent qui y est logé ne produit ni richesse, ni valeur patrimoniale à long terme. De plus, le plafond de 22 950 euros, bien que suffisant pour une épargne de précaution, limite toute ambition de construction de patrimoine.
L’immobilier : une réponse tangible à la dévalorisation de l’épargne
Face à ce constat, l’immobilier locatif retrouve une place centrale dans les stratégies patrimoniales des Français. Il répond à plusieurs enjeux auxquels le Livret A n’apporte aucune réponse : capitalisation, rendement réel, et protection contre l’inflation. Investir dans la pierre, c’est faire le choix d’un actif tangible, qui non seulement protège l’épargne à long terme, mais permet également de générer des revenus complémentaires récurrents.
Contrairement aux placements bancaires, l’investissement immobilier peut être financé à crédit. Cela signifie que l’épargnant peut mobiliser son épargne comme apport, tout en tirant profit de l’effet de levier bancaire. En 2025, bien que les taux d’emprunt soient légèrement remontés par rapport à leur niveau historiquement bas des années précédentes, ils restent encore compatibles avec des projets rentables, à condition de bien sélectionner son bien et son montage financier.
L’immobilier meublé, en particulier, présente un avantage fiscal majeur : grâce au régime LMNP au régime réel, il est possible d’amortir la valeur du bien et du mobilier, réduisant ainsi fortement voire annulant la fiscalité sur les loyers perçus. Ce dispositif permet de transformer une simple épargne de précaution en un investissement productif, avec une rentabilité nette souvent supérieure à 4 ou 5 %, bien au-delà du rendement net du Livret A.
Réorienter son capital vers une épargne active et patrimoniale
Pour les épargnants disposant de 20 000 à 50 000 euros placés sur un Livret A, la question d’un redéploiement partiel vers l’immobilier mérite d’être étudiée sérieusement. Plutôt que de laisser dormir cette somme, elle peut être utilisée comme apport personnel pour financer un bien immobilier, en particulier un studio ou un T2 dans une ville à forte tension locative. La location meublée, bien que plus exigeante en termes de gestion, est aujourd’hui l’un des rares modèles à permettre une combinaison optimale entre rendement, fiscalité et sécurité du capital.
Ce repositionnement suppose toutefois une certaine rigueur dans l’analyse du marché, le choix du bien, et le montage juridique et fiscal. L’accompagnement par un cabinet d’expertise comptable spécialisé en LMNP (tel que LMNP.Paris) s’avère ici décisif. Il permet d’optimiser l’imposition, de sécuriser le statut, et de garantir une gestion conforme aux obligations déclaratives. En ce sens, le passage d’une épargne dormante à une stratégie patrimoniale immobilière ne peut être improvisé : c’est un acte structuré, rationnel et adapté à l’environnement économique de 2025.
Un arbitrage à faire en fonction de ses objectifs
Bien entendu, l’opposition entre Livret A et immobilier locatif ne doit pas être caricaturée. Le Livret A conserve son utilité comme support d’épargne de précaution, à conserver pour les dépenses imprévues, les besoins de trésorerie urgente ou comme matelas de sécurité en cas de coup dur. Il ne doit pas être totalement vidé, car sa disponibilité immédiate reste précieuse.
Cependant, au-delà d’un certain montant — souvent situé autour de 10 000 à 15 000 euros — la détention de liquidités supplémentaires peut devenir contre-productive. L’épargne non productive est une épargne qui se dévalorise, surtout dans un contexte inflationniste. C’est pourquoi les investisseurs avisés choisissent de segmenter leur capital : une partie demeure disponible et sécurisée, tandis que l’autre est mise au travail à travers des supports plus dynamiques, notamment l’immobilier meublé.
Il s’agit donc de faire un arbitrage, non pas binaire, mais stratégique, entre sécurité immédiate et rendement à moyen/long terme. Un tel arbitrage doit tenir compte du profil de l’investisseur, de sa situation familiale, de ses projets à 3, 5 ou 10 ans, ainsi que de son appétence au risque et de sa capacité à gérer un bien immobilier, directement ou via une agence.
La location meublée : un cadre fiscal favorable
La baisse du Livret A s’inscrit dans un contexte plus large de chute généralisée des rendements des placements traditionnels. Les fonds euros en assurance vie sont eux aussi en perte de vitesse. La fiscalité des revenus mobiliers devient de plus en plus contraignante, tandis que le régime LMNP continue d’offrir un abri fiscal légalement sécurisé.
En permettant l’amortissement du bien sur plusieurs années, la LMNP au réel crée une rente nette peu ou pas imposée. Cette caractéristique est d’autant plus pertinente en 2025, alors que la pression fiscale sur les revenus du patrimoine ne cesse d’augmenter. De plus, l’immobilier est un actif transmissible, qui permet une véritable stratégie patrimoniale intergénérationnelle, bien plus intéressante que la simple détention d’un livret plafonné.
La souplesse du statut LMNP permet aussi de débuter sans excès de complexité : pas de besoin de créer une société, pas de TVA à gérer, et une comptabilité simplifiée, surtout lorsqu’on est accompagné par un cabinet spécialisé. Il est donc tout à fait possible pour un épargnant débutant de faire évoluer une partie de son capital non productif en une solution d’investissement pérenne, rentable et encadrée.
Le passage du Livret A à 2,4 % en 2025 est un signal clair. Il ne s’agit pas d’abandonner toute épargne de sécurité, mais bien de reconnaître que la recherche de performance nécessite une évolution de stratégie. Pour tous ceux qui souhaitent faire fructifier leur capital au-delà de la simple conservation, l’immobilier — et plus spécifiquement la location meublée — offre une alternative crédible, efficace et fiscalement avantageuse.
Le moment est venu de repenser son rapport à l’épargne : non plus comme une simple mise de côté, mais comme un levier d’enrichissement à moyen et long terme. Chez LMNP Paris, comptable LMNP, nous accompagnons les épargnants dans cette transition : de la gestion de leur statut fiscal LMNP à l’optimisation comptable de leur projet immobilier. Car si le Livret A baisse, les opportunités, elles, n’ont jamais été aussi nombreuses pour celles et ceux qui savent les saisir avec méthode et clairvoyance.
